Quitter ce bas monde sans y avoir connu ce qu’il y avait de meilleur

Sheikh Abderrazaq Al Badr

La vie de l’homme dépend essentiellement de la vie de son cœur et de son âme, et son cœur ne peut goûter à la véritable vie que par la connaissance, l’amour et l’adoration de Celui qui la lui a insufflé seul, par le repentir, la sérénité gagnée lors de son évocation et le besoin de sa proximité. Celui qui ne goûte pas à cette vie n’a connu aucun bien, même si en contrepartie il a reçu des biens de ce bas monde. Plutôt même ce bas monde dans sa totalité ne saurait être pris en contrepartie de cette vie.

Pour toute chose qui nous échappe l’on en trouve une autre en contrepartie, mais lorsque c’est la connaissance d’Allah et son adoration qui nous échappe, il n’existe aucune contrepartie pour la remplacer.

Ibn l Qayyim Al Jawziyah, Al Jawab Al Kafi, p.132/133.

[Aberrante est la situation de la plupart des gens], de quelle manière ils passent leur temps, leur vie s’écoulant alors que le cœur est voilé et n’a point respiré ce parfum exquis. Ils quittent ce monde comme il y est venu sans y avoir goûté ce qu’il offrait de meilleur.

Ils y vécurent plutôt tels des bestiaux et le quittèrent tels des faillitaires. Leur vie ne fut qu’un marasme, leur mort souffrance et chagrin, leur destination un lieu de perdition et de désolation.”

Ibn Al Qayyim Al Jawziyah, Tariq al Hijratayn, p385.

Fiqh Al Asma Al Husna / p.20.
traduit par SalafIslam.fr

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