Le malheur qui touche l’homme dans sa propre personne

Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih

J’ai pu constater que la majorité des gens, une fois atteints par la maladie, s’indignent et ne cessent de se plaindre.

Ils sont préoccupés par les soins liés à leur maladie.

En s’aggravant, cette maladie les détourne des œuvres pieuses qu’ils ont censés accomplir avant de mourir.

Que ce soit un testament, une bonne action ou tout simplement se préparer a la mort.

Effectivement, comme sont nombreux les péchés desquels il ne s’est repenti.

Il peut aussi avoir gardé un dépôt qu’il n’a pas encore restitué.

Est-il sur de s’être acquitter de toutes ces dettes, de bien avoir versé la zakat.

Sa seule tristesse est de devoir quitter ce monde.

Rien d’autre ne le préoccupe.

On en voit même, durant leur agonie, se réveiller en sursaut et dicter une injustice comme dernière volonté.

La cause de tel comportement réside dans le manque de foi, ainsi que nous l’enseigne Allah, a Lui la puissance et la majesté, en disant :

” Ecarte toi donc, de celui qui tourne le dos à Notre rappel et qui ne désire que la vie présente. Voilà toute la portée de leur savoir.” (Coran l’Etoile v.29-30)

Hélas, tel est l’état de la plupart des hommes, qu’Allah nous garde de la lâcheté.

L’homme averti doit donc bien s’y préparer tant qu’il est en bonne santé avant d’être assailli par la maladie.

Car il se peut que la mort le surprenne et ne lui laisse pas le temps d’agir ou de rattraper le retard ou d’établir son testament.

D’après Ibn Umar, le Messager d’Allah (sallahu aleyhi wa salam) dit :

” Le croyant ne doit pas rester deux nuits sans avoir auprès de lui son testament dans lequel il a annoncé comment répartir ses biens.” (Bukhari et Muslim)

Source : Méditation sur la mort, Edition al maktaba p.37.38 , Ibn al Jawzi
Tiré de alhouda.forumactif.com

0 Shares:
Vous aimerez aussi ces articles :
Lire la suite

Meurs si tu veux !

Sheikh ‘Abder Razzâq Al ‘Abbâd Al Badr La validité de la croyance… Yahya ibn ‘Aôun رحمه الله a…
Lire la suite